REPONSE D’URGENCE AU CYCLONE IDAI ET AUX INONDATIONS AU ZIMBABWE

Dans la nuit du 15 au 16 mars 2019, le cyclone tropical Idai est arrivé sur le Zimbabwe, entrainant inondations et glissements de terrain, et causant la mort de plus de 260 personnes. Près de 90 000 personnes nécessitent un abri d’urgence, et 270 000 ont besoin d’assistance humanitaire.

Aujourd’hui, pour résoudre les problèmes d’accès à l’eau potable, à l’hygiène au matériel et aux bonnes pratiques d’hygiène ainsi que de distribution du matériel d’urgence. Les besoins financiers pour le Zimbabwe sont estimés à 150 000€.

Le Zimbabwe a subi une crise économique au cours des derniers mois, aggravée par une insécurité alimentaire due aux faibles récoltes de la saison. La situation générée par le passage du Cyclone Idai créée encore plus d’insécurité alimentaire, mais aussi des risques sanitaires liés à l’absence d’accès à l’eau potable dans les zones les plus touchées, et au risque de propagation de maladies hydriques, comme le choléra et la fièvre typhoïde.

A Chipinge, Action contre la Faim soutient l’association Nutrition Action Zimbabwe (NAZ) dans la distribution de matériel non alimentaire pour environ 5 000 bénéficiaires. Les kits distribués aux populations sont :

  • Des kits d’hygiène (savon, seau avec couvercle, robinet…)
  • Des kits de dignité (serviette, serviettes hygiéniques, brosse à dent et dentifrice)
  • Des kits de cuisine avec du matériel pour cuisiner et manger pour une famille
  • Des kits d’abris pour les personnes déplacées

Action contre la Faim compte également travailler avec un autre partenaire local, Africa Ahead, afin d’établir précisément le nombres de bénéficiaires atteints et de définir les différentes activités d’eau, assainissement et hygiène (EAH) à mettre en place dans la zone. Ces activités pourront comprendre l’installation d’unités de traitement d’eau, la réhabilitation de points d’eau, le suivi de la qualité de l’eau et des formations et sensibilisations des bonnes pratiques en matière d’hygiène afin de limiter les risques de développement et de transmission des maladies hydriques. Ces activités devraient bénéficier à environ 30 000 personnes, mais cela peut évoluer.

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